S'il en était un à ne pas manquer lors de cette semaine parisienne de la Haute Couture, c'est bien le défilé de Maxime Simoens. Pour sa première participation au calendrier officiel de la Haute Couture, tout le gotha de la mode avait fait le déplacement.
De Suzy Menkes à Mademoiselle Agnès, qui rappelons-le, a lancé Maxime Simoens, d'Emmanuelle Alt à Mélanie Laurent, l'amie et muse du créateur, tout le monde attendait ce deuxième opus avec impatience.
Très vite, alors que le feuillet distribué aux invités souligne la référence au Marie Antoinette de Sofia Coppola, on se laisse surprendre par ce jeune prodige qui loin de nous livrer une interprétation premier degré fait mouche en nous offrant un vestiaire des plus éclectiques.
Et pourtant tout semble si clair. Gracile silhouette aux robes délicatement sculptées, la femme Simoens nous entraine dans un Versailles idéalisé, où les imprimés colorés ne sont pas sans rappeler les marbres de l'Escalier de la Reine.
Passage après passage on redécouvre l'univers de Marie Antoinette à des divers instants de sa vie, au travers de plumes évoquant la légèreté, de mélanges de structure et de fluidité rappelant le carcan de la cour... Croix, plissés et épaules soulignées sont également des éléments présents, car faisant partie des codes du jeune créateur.
On pourrait s'attarder encore et vous décrire modèle après modèle le langage de Simoens, mais la Haute Couture n'est pas de celle qui s'écrit, aussi je vous laisse découvrir en images cette collection magnifique.